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De la photo au dessin

Fan depuis toute jeune de dessin au crayon, un peu au fusain ou à la sanguine, je suis passée un jour à la couleur avec les pastels secs.

Il y a longtemps, à partir de photos que j’ai prises moi-même d’un endroit paradisiaque : Sillans la Cascade.

Un exemple :

Les dés étaient jetés. Depuis, je réalise beaucoup de choses à partir de photos. Il est rare que je sorte un carnet de croquis devant un paysage. Je sors mon réflex.

Il n’empêche que, par la suite, c’est ce qu’il me reste en mémoire de l’endroit que je vais exprimer. La photo ne servira la plupart du temps qu’à positionner correctement les éléments.

J’aime beaucoup les pastels. D’abord pour la facilité de mise en œuvre : on dessine ou peint sur un support qui n’a pas à résister à l’eau si on travaille le « pastel sec » à sec (certains l’utilisent autrement mais c’est une autre histoire). Ensuite pour son aspect naturellement velouté.

Ce qui signifie que je peux travailler sur du papier relativement fin. A 120 g/m² voire à plus fin, mon papier ne gondolera pas.

Je peux même en faire sur mon bullet journal avec du papier tout à fait commun, ça doit être du 90 g.

En 2018, j’ai décidé de remettre ça, j’ai donc acquis un petit livre très bien fait

sur les pastels secs pour me diriger cette fois-ci vers « les marines » et le tout premier jet en quelques minutes a été ça :

Encouragée par le résultat qui m’a bien plu, après la première marine sur mon bullet journal, pour les suivantes, j’ai décidé de les attaquer sur un cahier Canson dont le papier est à 120g/m2.

 

 

Puis j’ai participé à deux ateliers Cultura sur le thème des mandalas-animaux… les premiers sont inspirés de modèles, les derniers sont à main levée et depuis, je n’arrête plus.

Dans le principe, on travaille au départ à partir de modèles fournis par l’atelier puis très vite à partir de photo-portraits d’animaux et on reporte l’expression sur la toile. Une fois acquise (l’expression), on reporte les contours, on se laisse aller à suivre et à créer les mouvements puis le « remplissage » à l’aide de petits dessins. Je suis addict.

Merci Celya de m’avoir donné le virus ! 🙂

 

Comme on le voit sur la deuxième photo, la place au centre attend quelque chose ! 😉 Et je compte personnaliser le mandala de gauche qui n’est pas terminé. A suivre…

J’aurais pu parler de dessin technique.

Je vais juste en dire quelques mots : le dessin industriel peut s’appuyer sur des photos. Mais aussi sur des métrages, des états des lieux. Il est rarement encore effectué sur papier. Le logiciel incontournable est Autocad, indétrônable et bien assis partout.

J’ai personnellement fait beaucoup de CAO par le passé, un peu moins de DAO. J’ai donc utilisé Autocad et un concurrent de l’époque : Lightwave qu’on voit encore et qui s’est imposé par exemple pour les images de certaines séries qui sont retravaillées en images de synthèse et/ou en modélisation, je pense à « Les Experts ».

Je me rappelle avoir fait des stages en bureau d’étude d’architecte (pour le dessin) et dans une start up qui travaillait sur l’image de synthèse dans la conception de toutes sortes d’engins : de la voiture à l’avion en passant par les structures qu’on pouvait lui demander.

Je me souviens également avoir dessiné à main levée les perspectives d’une station service dans le cadre d’un essai architectural dans un endroit très fréquenté, avec toute une classe de FAC (j’ai fait un peu de tout dans ma vie).

Une photo m’aurait fait gagner du temps à ce moment-là mais l’apprentissage nécessitait de vivre l’instant.

Effectivement, dans certains cas de figure, si on n’a pas d’appareil photo sous la main, on doit pouvoir sortir un carnet, un crayon et rapidement esquisser ce qu’on veut. Ne serait-ce que positionner des ensembles à reprendre après avec un matériel adapté (de dessin technique ou bien sur ordinateur).

Pour le dessin technique, de bons cours vidéos et d’excellents livres existent sur internet. On peut commencer gratuitement. Il y a des normes à connaître, c’est un langage graphique très structuré. Avec des projections (méthode européenne et américaine) etc.

On peut également intégrer le dessin industriel dans une démarche artistique en le détournant de son objectif initial et en mêlant les genres.

Ca me donne une idée.

A bientôt

 

Par admin